Marie Milis. (2022). Petit traité d’autolouange. Renforcer la confiance en soi, l’estime de soi et de l’autre. Éd. Chronique sociale.

« Je suis un être merveilleux dont l’origine est inconnue. Je suis capable d’instruire l’univers. Il n’y a pas de merveilles au monde que je ne puisse révéler. » Ces paroles du barde gallois Taliesin, au VIe siècle, nous rappellent que l’autolouange est une pratique à la source de toutes les cultures et dans l’inconscient de tous les humains. Ce livre présente une formation pour vivre l’expérience de l’autolouange, et s’adresse aux enseignant·es et à toutes celles et ceux qui font des métiers d’accompagnateur·trices. En chacun·e de nous, il y a un trésor d’informations que nous négligeons souvent en laissant le gouvernail de nos vies à nos réactions programmées par notre famille, notre environnement. L’ouvrage décrit les étapes de cette formation, qui a pour but de rendre nos existences plus singulières, plus solidaires aussi. Une démarche à méditer, avant de la pratiquer. Afin de renforcer l’estime de soi et des autres.

Jean-Luc Zimmermann. (2023). Optimiser le travail d’un groupe. « Boostez » vos formations, vos réunions, vos projets. Éd. Chronique Sociale.

Nos fonctions nous amènent à diriger des groupes d’enfants ou d’adultes pour réaliser des activités qui demandent de réfléchir, d’être créatif·ve ... Comment travailler en équipe de la façon la plus efficace ? Un « groupe » est une créature bizarre, avec des réactions souvent imprévisibles. Parfois géniales, parfois catastrophiques ! Cet ouvrage nous propose des techniques, des instruments pour l’apprivoiser, en tirer le meilleur parti. On parle ici de « groupe de production », de « groupe fusionnel », « d’illusion groupale ». Mais surtout du « groupe opératif »… Ne vous effrayez pas : tout est expliqué avec le minimum de jargon !

L’auteur a collaboré au Laboratoire de didactique et d’épistémologie des sciences à l’Université de Genève. Codirecteur du Centre de formation et de recherches sur les stratégies d’apprentissage (www.cefra.ch), il réalise des formations en analyse groupale et gestion mentale.

Clothilde Jouzeau. (2023). Mettre en œuvre la coéducation en classe. Éd. ESF.

Les lecteurs des Cahiers pédagogiques apprécient les témoignages d’une pratique innovante et coopérative de cette auteure.

Elle rend compte, ici, de la « coéducation entre familles et école » qu’elle pratique. Elle la sort ainsi du slogan ou vœu pieux, pour en montrer une réalité. Comment elle invite les parents dans la classe, non seulement pour assister à ce qui s’y fait, mais pour coconstruire avec eux les apprentissages et les différentes activités : sorties au musée ou dans le quartier, expositions dans la classe, ou encore ateliers qui s’appuient sur les savoir-faire des parents. On comprend comment une telle coopération avec les familles lui permet de créer un lien fort avec elles, d’établir un climat de confiance, de construire une culture commune propice à l’inclusion de tous·tes les élèves. Parce que les parents sont eux-mêmes inclus dans la création des situations d’apprentissages scolaires.

Jean-François Manil. (2023). Apprentissage et émotions. Un duo pour réussir. Éd. Chronique Sociale.

Les enseignant·es écrivent sur et pour les élèves ; les chercheur·euses écrivent sur les enseignant·es, les élèves et le système scolaire ; les autorités politiques commandent des écrits aux chercheur·euses et certain·es enseignant·es écrivent pour d’autres enseignant·es. Il apparait qu’un type d’ouvrage manque : ceux qui donnent la parole aux premièr·es intéressé·es de l’enseignement obligatoire, les enfants-élèves. Rares sont les ouvrages qui permettent d’entendre s’exprimer ces enfants sur ce que d’autres organisent et réfléchissent pour elles et eux. L’auteur veut, ici, montrer l’enfant comme auteur, autrice de sa propre vie et de son discours pédagogique. Ce qui l’intéresse, ce sont les fils tendus dans l’entre-deux mondes de l’enfant et de l’élève, vibrant au sein d’une même personne. Voulant toujours devenir « quelqu’un », on la voit aux prises avec son émotion propre, intimement mêlée à son apprentissage attendu par les adultes.