L’école en campagne
Ce titre vous dit quelque chose? Il date du 24 mai 2004, jour de la sortie du film de Christian Tran. www.heliotropefilms.com/fr/documentaires/lecole-en-campagne
Voici le compte-rendu de cette histoire: «Face à la fermeture annoncée, à Sainte-Eulalie, de la dernière école publique du haut plateau ardéchois, des parents se mobilisent pour conserver la liberté du choix de scolarisation de leurs enfants. L’action des citoyens, le rôle des politiques, la lutte des syndicats d’enseignants et le travail de l’administration nous montrent la nécessité de l’engagement de chacun pour que soit maintenu le service public d’éducation sur ce territoire. »
Ces actions des parents, cette mobilisation des enseignants, cet engagement des politiques et cette persévérance du service de l’enseignement peuvent tout à fait correspondre à l’actualité valaisanne de janvier, février et mars. Elles seront détaillées ci-après. Je ne vais pas, par contre, retenir le projet de «fermeture d’une école» pour ne pas jouer à l’oiseau de mauvais augure en prévision des organisations scolaires 2017-2018.
Tous les jours, autour des écoles, une multitude de parents se retrouvent et échangent les soucis éducatifs et scolaires. Les résultats du premier semestre sont passés au peigne fin. Les tâches à domicile, les nouvelles matières, les petites difficultés d’apprentissage ne sont pas oubliées. Les échanges constructifs, promus par la brochure Famille École sont à privilégier. En découleront, probablement, des séances avec les enseignants. Elles seront centrées sur les projets pédagogiques pour les élèves. Je n’oublie pas d’associer à cette démarche les directions et les services spécialisés.
La SPVal a également agi en ce début 2017. La reprise active de la collaboration en partenariat avec le nouveau chef du Service de l’enseignement (SE), M. Jean-Philippe Lonfat, en est le meilleur témoin. Les consultations sur différents dossiers, les échanges constructifs en commission, les propositions de modifications d’ordonnances, la défense des collègues, correspondent à une partie du travail associatif et syndical du président et de son comité cantonal. Des ajustements dans le fonctionnement du SE vont faciliter les échanges et faire avancer les projets. Les tensions d’ordre organisationnel seront présentées ouvertement pour trouver des solutions satisfaisantes.
Les enseignants, comme tous les citoyens du canton, ont été courtisés par les candidats politiciens. Ils sont au nombre de 13 pour le poste de conseiller d’État et de 531 pour le Grand Conseil. On ne compte plus les slogans, les affiches, les programmes, les chartes des multiples partis, alliances et mouvements. Les débats radiophoniques et télévisuels permettent à certains de donner de la voix. Les multiples facettes de la personnalité des «acteurs » sont portées par les réseaux sociaux. Les articles journalistiques mettent en lumière des «projets politiques».
Comme professionnels de l’enseignement, nous nous devons de nous concentrer sur les engagements «réalisables» des candidats et non sur des promesses de campagne sans avenir. À l’image des travaux de groupes en classe, le futur gouvernement est appelé à produire un résultat concret et concluant. Une bonne capacité à collaborer, une faculté pour traiter les dossiers, un engagement sans faille, une volonté d’évoluer avec son temps sont quelques compétences que j’attends d’un-e élu-e. C’est également ce qu’a fait Christian Tran lors du casting de ses acteurs.
À vous de choisir en toute connaissance de cause pour votre film: Gouvernement VS 17-20!
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